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Soleil brûlant, humour et cris de cochon ont animé la fête. Malgré une chaleur caniculaire, le public était nombreux à la fête du cochon à Trie dimanche dernier. Pour sa 42ᵉ édition, La Pourcailhade a été une réussite, portée par une organisation exemplaire par l’Association des Commerçants et Artisans triais et les bénévoles des autres associations dont le football club triais (FCT). Ce dernier a servi 600 repas le midi pour un déjeuner mémorable animé par le génial homme d’orchestre « Greg », musicien qui vient à la Pourcailhade chaque année pour mettre de l’ambiance musicale midi et soir. Mais l’événement important de la journée a été le Championnat de France du Cri du Cochon, très disputé cette année. Le champion du monde en titre, le Normand Noël Jamet, était absent en 2024 et le groupe Cho-Ri-Zo avait gagné le titre. Cette année, le champion était là pour le reprendre, mais c’était sans compter sur la participation d’une troupe d’une douzaine de Bretons de Fougères en Ille-et-Vilaine, qui se sont inscrits au championnat sous le nom « les petits cochons bretons ». Dès le matin, ces Bretons arpentaient les rues de Trie en costume de cochon et, c’est vrai, leur enthousiasme et bonne humeur ont bien animé les événements tout au long de la journée. Petit bémol : la queue de cochon du champion Noël Jamet a attrapé un câble de microphone et, pendant quelques longues minutes, Serge Bruzaud, président de l’ACAT, et le maître de cérémonie, le talentueux Yannick Barrère, se sont acharnés pour rétablir le son. Malgré cet incident, il a remporté le prix avec son show bien rodé. Avec ses accessoires et costumes parfaits, il fixe la barre à un niveau impressionnant. Les Cho-Ri-Zo sont arrivés deuxièmes et les petits cochons bretons troisièmes. Un couple venu de Monlaur-Bernet, dans le Gers…

Inauguration prévue le 4 Septembre

Le 14 juin prochain, Trie-sur-Baïse sera la capitale du cyclisme avec l’organisation du départ de la deuxième étape du Tour Féminin International des Pyrénées. Avec 21 équipes de six cyclistes, le Tour Féminin International des Pyrénées est un événement important dans le calendrier sportif du cyclisme féminin professionnel. Le 14 juin à 11 heures, les cyclistes s’élanceront de Trie pour une étape de 134,5 kilomètres, avec une arrivée au col de Soulor à 1 474 mètres d’altitude. L’étape sera sans doute une étape décisive de la course avec des dénivelés totalisant 2 296 mètres et des pentes atteignant jusqu’à 10 %. Le maire de Trie, Jean-Pierre Grasset, a tenu à remercier les entreprises locales qui participent au financement du départ du Tour Féminin International des Pyrénées le 14 juin, en précisant : « sans ces partenaires ce serait compliqué ». Il a également remercié les triais pour leur compréhension, car il y aura des interdictions de stationnement dès le 13 juin et le centre-ville sera complètement fermé à partir de 6 heures du matin le 14 juin jusqu’à 13 heures. Ce sera une grande fête du cyclisme féminin avec des équipes venues des quatre coins du monde et avec la présence de nos champions locaux, qui viendront encourager les coureuses.

Le maire de Trie-sur-Baïse dénonce la fermeture d’une classe et le non-respect des engagements de l’inspectrice académique. L’inspection académique a décidé de supprimer dix postes dans le département des Hautes-Pyrénées, entraînant la fermeture de huit classes. La CCPTM a récemment reçu une lettre de l’inspectrice académique, l’informant qu’une salle de classe serait fermée à l’école primaire de la commune, contrairement à l’engagement pris en début d’année par cette dernière. Jean-Pierre Grasset, le maire, choqué, a réagi à cette décision. « C’est un non-respect des engagements qu’elle avait pris avec la communauté de communes et un non-respect envers les politiques locales. Le territoire de Trie a déjà perdu une école en 2024, celle de Tournous-Darré. De plus, pour l’année scolaire 2024-2025, l’école primaire de Trie-sur-Baïse compte 153 élèves, et les prévisions pour 2025, sans compter les nouveaux arrivants potentiels, restent également à 153 élèves. Autrement dit, le chiffre ne bouge pas. » Selon le maire aucune explication n’a été fournie pour justifier cette fermeture de classe. Il évoque « une logique comptable qui ne peut s’appliquer sur notre territoire, qui est rural, avec ses spécificités – les élèves en secteur rural n’ont pas les mêmes chances que les citadins, l’école est la porte d’entrée vers la culture et de plus, certains enfants, issus des nombreuses familles en difficulté, ont plus besoin d’être accompagnés ». Cette décision est une double peine pour notre territoire car, en supprimant une classe, on retire de l’attractivité. Les familles ne viendront plus s’installer ici si les places en scolaires sont insuffisantes. Il ajoute, « notre travail vise à maintenir la population. Nous opérons pour que les familles qui désirent s’installer puissent avoir accès à des logements. Par exemple, nous travaillons avec l’OPH, qui va construire six maisons pour les accueillir, ce qui entraînera l’arrivée de nouveaux enfants dans nos écoles. »…

La Pourcailhade se confirme comme un événement populaire et incontournable dans les agendas des habitants de la région et des visiteurs, parfois venus de loin. Cette année n’a pas fait exception, un public très nombreux était au rendez-vous ce dimanche malgré la canicule annoncée. Un petit vent agréable rafraîchissait les spectateurs sous la grande halle aux porcs quand les participants au grand Championnat de France du Cri de Cochon ont fait leur spectacle. Maryse Maumus, maire adjoint et membre des jurés au concours, a résumé le championnat: « sans le champion en titre, tout était différent ». En effet, sans le champion Noël Jamet qui, c’est vrai, présentait toujours le même show, costumes et accessoires depuis des années, les participants au cri du cochon ce dimanche ont « fait le show », tous très différents les uns et les autres, et avec un éventail de styles allant de la poésie jusqu’au théâtre burlesque. Les jurés ont eu beaucoup de mal à désigner des gagnants, auxquels ils devaient attribuer des points pour le costume, la qualité des cris de cochons, et, surtout, l’appréciation du public, ce que le génial animateur de la journée, Yannick Barrère, a appelé le « prix applaudimètre ». Malgré des points très serrés à l’arrivée, c’est la troupe « Cho-ri-zo » qui a gagné le titre de Champions de France de Cri du Cochon cette année. Cette troupe a déjà participé au championnat il y a deux ans. Leurs costumes et mise en scène théâtrale méritait bien la première place, même s’ils ont dû modifier leur sketch en dernière minute suite à l’un des membres qui s’est cassé la cheville. En deuxième place le Béarnais, Olivier, qui a imité les bruits du cochon avec beaucoup de réalisme et le costume adéquat. En troisième place un jeune couple…