
Malgré une chaleur caniculaire, le public était nombreux à la fête du cochon à Trie dimanche dernier.
Pour sa 42ᵉ édition, La Pourcailhade a été une réussite, portée par une organisation exemplaire par l’Association des Commerçants et Artisans triais et les bénévoles des autres associations dont le football club triais (FCT). Ce dernier a servi 600 repas le midi pour un déjeuner mémorable animé par le génial homme d’orchestre « Greg », musicien qui vient à la Pourcailhade chaque année pour mettre de l’ambiance musicale midi et soir.
Mais l’événement important de la journée a été le Championnat de France du Cri du Cochon, très disputé cette année. Le champion du monde en titre, le Normand Noël Jamet, était absent en 2024 et le groupe Cho-Ri-Zo avait gagné le titre. Cette année, le champion était là pour le reprendre, mais c’était sans compter sur la participation d’une troupe d’une douzaine de Bretons de Fougères en Ille-et-Vilaine, qui se sont inscrits au championnat sous le nom « les petits cochons bretons ». Dès le matin, ces Bretons arpentaient les rues de Trie en costume de cochon et, c’est vrai, leur enthousiasme et bonne humeur ont bien animé les événements tout au long de la journée.
Petit bémol : la queue de cochon du champion Noël Jamet a attrapé un câble de microphone et, pendant quelques longues minutes, Serge Bruzaud, président de l’ACAT, et le maître de cérémonie, le talentueux Yannick Barrère, se sont acharnés pour rétablir le son. Malgré cet incident, il a remporté le prix avec son show bien rodé. Avec ses accessoires et costumes parfaits, il fixe la barre à un niveau impressionnant. Les Cho-Ri-Zo sont arrivés deuxièmes et les petits cochons bretons troisièmes.
Un couple venu de Monlaur-Bernet, dans le Gers voisin, a remporté le prix du public bien mérité et jugé à l’applaudimètre.
L’après-midi s’est poursuivie avec le concours du plus gros mangeur de boudin, qui a réuni treize candidats dont une femme et quelques bretons de la troupe.
En attendant la soirée animée par « Greg », le dernier concours de la journée a été le lancer de porcelet en peluche, qui a profité d’un nouveau look cette année.
La Pourcailhade se confirme comme une fête populaire, surtout pas sérieuse, et une façon de mobiliser un public et de faire parler de Trie-sur-Baïse dans la France entière et, au-delà. Une équipe de TF1 était présente pour couvrir l’événement en vue d’une diffusion d’ici quelques mois dans un documentaire.
La Dépêche mardi 12 août 202