Trie connectée au réseau EuroVelo

La pratique du vélo est devenue une activité de plus en plus populaire depuis la crise sanitaire. En effet, elle respecte les règles de distanciation, ce qui n’est pas toujours facile avec d’autres activités sportives ou de loisirs. De plus, l’arrivée sur le marché des vélos assistés par moteur électrique, a aussi permis de trouver de nouveaux utilisateurs. 

Pour accompagner cette évolution, le réseau de véloroutes et voies vertes se développe partout en France. Ce réseau, qui fait partie du réseau européen Eurovelo, emprunte tous types de voies sécurisées et à faible trafic motorisé, utilisables par tous les cyclistes, y compris les moins expérimentés. De nombreux Triais ont sûrement remarqué les petits panneaux verts avec un logo vélo, apparus depuis peu dans le canton. 
Le dernier tronçon de la véloroute V82 vient d’être validé par les associations qui gèrent le réseau. Il relie Trie-sur-Baïse à Galan, une distance de 16,1 km, puis rejoint le V81. Ce dernier tronçon est important car le V82, connu aussi sous le nom de Véloroute Vallée de la Baïse, crée un lien de 152 km entre le V80 (véloroute Canal de Deux Mers qui suit la Garonne) et le V81 (Véloroute du Piémont Pyrénéen, Bayonne-Perpignan). 
Arrivant au Padouen par Saint-Michel, Barcugnan et Fontrailles, la route passe au centre-ville de Trie pour emprunter ensuite la route de Tournous-Darré puis Bonnefont. De Bonnefont, les cyclistes rencontreront la partie la plus difficile avec la montée vers Lahitte avant de rejoindre Galan. Pour éviter les fortes pentes après Bonnefont, les cyclistes randonneurs chargés peuvent quitter la Véloroute officielle et suivre la D17, route moyennement empruntée par les voitures mais à pentes faibles, à l’exception de la longue montée avant Castelbajac. Cette D17 évite Galan et conduit directement à Lannemezan en 17 km. 
L’Office de Tourisme et le Vélo Club Triais espèrent que le V82 amènera des touristes et des passionnés de vélo dans notre territoire, déjà connu pour le cyclisme depuis le passage du Tour de France. D’ailleurs, Robert Ader, président du Cyclo-Club, annonce quelques évènements qui devraient avoir lieu cette année : une course de vélo à Lalanne-Trie et un meeting cyclo-cross à Trie, tout ceci est à confirmer selon les réglementations prévues. Infos sur le V82 sur https://tourismecoteaux65.fr/veloroute-v82

Jeunes en compétition avec le Cyclo Club Triais

Le Cyclo Club Triais, qui comptait déjà 37 licenciés en 2020, enregistre une progression spectaculaire de plus de 45 % des adhésions pour la saison 2021.
Les réseaux sociaux, la dynamique du vélo à Trie suite au départ du Tour de France en 2018, et la volonté de s’inscrire dans la durée avec des jeunes, ont participé à cette situation toute nouvelle au Club.
Le vélo loisirs et le VTT font partie des activités qui fonctionnent très bien aujourd’hui, mais la pratique du cyclisme en compétition, qui est inscrite dans les statuts, n’existait pas jusqu’à maintenant. Ce sera chose faite dès 2021 avec un groupe de six jeunes, cadets et juniors, qui participeront aux principales épreuves du calendrier.
L’idée a germé dans la tête de Daniel Papaïs, et l’arrivée de Christian Layerle au sein du Club concrétise ce projet ambitieux.
Titulaire d’un brevet fédéral et arbitre national, ce dernier apportera toute son expérience lors des entraînements le mercredi et le samedi.
Camille Abadie, Valentin Berbizier, Étienne Duc, Hugo Grégoire, Ugo Morandin, Alexis et Dylan Pailhé porteront les couleurs « jaunes et noires » sur les routes d’Occitanie. Une manière de s’épanouir dans leur passion du vélo, de prendre du plaisir dans une discipline très dure, qui demande beaucoup de courage et de dépassement de soi. Trois mois d’entraînements bien ciblés seront nécessaires pour entrer dans le grand bain de la compétition. L’encadrement lors des sorties d’entraînement sera assuré par une équipe dédiée.
Un nouveau maillot est en cours de création, à l’initiative de Stéphane Grégoire avec plusieurs sponsors impliqués dans le projet.
Malgré cette période difficile à gérer, un stage cohésion est programmé pour les vacances de février. « Cette structure va booster, nous n’en doutons pas, l’envie de pas mal d’entre vous de pratiquer le cyclisme, le vélo plus généralement, une des rares disciplines que l’on puisse commencer dès la plus tendre enfance et poursuivre jusqu’à un âge avancé » affirme Robert Ader, président du club, impatient de présenter bientôt dans nos colonnes, les premiers résultats.

Trie choisi pour le programme Petites Villes de Demain

 

L’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires a annoncé cette semaine que Trie-sur-Baïse a été sélectionnée pour être l’une des 1000 communes françaises qui bénéficieront du programme « Petites Villes de Demain ». Ce programme donne accès à des aides d’un total de 3 milliards d’euros sur 6 ans pour soutenir les communes en zone rurale et les territoires qui les environnent, un programme accélérateur de la relance pour accompagner les villes dans la transition écologique.

La demande a été faite en collaboration avec la Communauté des Communes du Pays de Trie et du Magnoac, Castelnau-Magnoac a également été retenue, mais chaque ville est indépendante sur la gestion de ses projets. 13 communes dans les Hautes-Pyrénées ont été choisies, presque toutes au nord du département.
« Le programme ‘Petites Villes de Demain nous permettra d’avancer plus vite sur les projets d’embellissement et de rénovation de la ville » nous indique le maire Jean-Pierre Grasset. En effet le programme peut soutenir une large gamme d’actions allant des rénovations énergétiques à la mise en valeur du patrimoine, et aux améliorations pour les services et le bien-être des habitants.
Jean-Pierre Grasset nous souligne que ces subventions aideront à la réalisation des projets prévus, notamment la transformation de l’ancienne halle aux volailles en salle polyvalente, la rénovation énergétique de la mairie, la remise aux normes de la station d’épuration et la création de réseaux d’assainissement. D’autres projets suivront dont la rénovation de la halle aux porcs.

 

Ordures ménagères

La mairie vous informe que, pendant les fêtes de fin d’année, les collectes des ordures ménagères sur la commune de Trie-sur-Baise qui auraient dû avoir lieu le vendredi 25 décembre 2020 et le vendredi 1er janvier 2021, sont avancées au jeudi 24 décembre 2020 et au jeudi 31 décembre 2020. Les habitants devront donc penser à sortir leurs poubelles la veille au soir, c’est-à-dire le mercredi 23 décembre et le mercredi 30 décembre 2020.

Magasin Vival

Dans une période bien difficile pour les commerçants, c’est un plaisir d’annoncer la reprise d’un magasin avec des prix revus à la baisse et des produits locaux et tendances (bio, vrac..). C’est le nouveau Vival, la supérette sur la Place de la Mairie, qui est reprise par Patrick Boccheciampe, gérant du magasin, statut qui lui donne une liberté totale sur les prix et le choix de produits.

Patrick Boccheciampe vient d’Orleix, négociant en vin et formateur en sommellerie, il a répondu à une annonce pendant le confinement quand il s’est retrouvé sans travail, ses clients étant principalement des grands restaurants.

Il a eu un coup de cœur pour Trie, « j’ai beaucoup aimé la douceur de vivre sur cette grande place » dit-il, « je souhaite créer un commerce de proximité car plein de gens font leurs courses en centre-ville, dont les personnes à mobilité réduite ».

Il a commencé par baisser les prix, il propose des produits locaux (filière qu’il cherche à développer), et une bonne sélection de vins. De nombreux autres projets de produits de qualité vont suivre, comme le poisson frais et les fromages à la coupe.

Les autres commerçants et les triais sont venus nombreux pour lui souhaiter la bienvenue. Il remarque « j’ai l’impression de rendre service, les gens sont radieux et gentils ».

Pour l’instant, Vival ouvre 7 jours sur 7, du lundi matin au dimanche midi, de 8 h à 12 h 30 et de 15 h à 19 h 30.

Le Maire Réagit au Confinement

Un peu près mi-chemin de cette période de confinement, le maire de Trie-sur-Baïse, Jean-Pierre Grasset, se questionne sur cette mesure qui engendre une ambiance liberticide et dépressogène néfaste à la vie sociale et communautaire. Inquiet de ces temps où l’on doit penser tous pareils, il veut être un penseur libre et critique et nous fait un constat sur la situation des commerces qui vivent des moments très difficiles.

Quels sont les sentiments des commerçants triais face aux contraintes actuelles ?
Il y a surtout de l’inquiétude sur l’avenir. La mairie a déjà fait un livre de doléances en soutien aux commerçants que nous avons envoyé aux sénatrices et à notre député, d’ailleurs je remercie Viviane Artigualas pour sa réponse et son soutien. Il est essentiel que le marché reste ouvert et que tous les commerces ré-ouvrent très vite. Mais, avec le développement du commerce « numérique », il est certain que le monde d’après-Covid ne sera pas comme avant et nous essayons d’ouvrir un dialogue et une réflexion sur ce que sera le commerce de demain.

Quels sont les objectifs de cette réflexion avec les commerçants ?
Les solutions pour l’avenir se trouvent entre nos mains. On estime que le Pays de Trie est au centre d’une zone de chalandises de presque 10.000 personnes, ainsi on doit absolument garder l’offre commerciale du centre ville et de la zone d’activités. De même le marché de Trie chaque mardi existe depuis le 14ème siècle, ce marché a traversé les guerres et même la peste, on ne peut pas le laisser mourir. C’est pour cela que je soutiens complètement la campagne « dans ma Zone » de Carole Delga, Présidente de la Région, démarches qu’il faut mettre en action au niveau local.

Concrètement, quelles sont les actions que nous pouvons espérer ?
Il faut que tout le monde soutienne nos commerces de proximité… mais aussi les institutions, l’État et les banques ne peuvent pas laisser tomber les commerces. Aujourd’hui nous payons cher la casse de 30 ans de politique à chercher des économies budgétaires dans le Service Public.

Qu’est-ce qu’il faut espérer pour l’après-Covid ?
Déjà il faut que tous les commerces ré-ouvrent au plus vite et que les fêtes de fin d’année se passent bien. Les lieux de rassemblement sont aussi très importants, pour aller à la messe ou se réunir au café ou au restaurant. Il faut surtout que les gens reprennent confiance et qu’ils restent unis.

Article paru dans La Dépêche du Midi le 24 Novembre 2020